76. Qu’est-ce que le péché originel ?
Le péché originel, avec lequel naissent tous les hommes, est l’état de privation de sainteté et de justice originelles dans lequel naissent tous les hommes. C’est un péché que nous avons « contracté » et non un péché que l’on « commet » ; c’est une condition de naissance et non un acte personnel. En raison de l’unité originelle de tout le genre humain, ce péché se transmet aux descendants d’Adam avec la nature humaine, « non par imitation, mais par propagation ». Cette transmission reste un mystère que nous ne pouvons saisir pleinement.
344. Qu’est-ce que le consentement matrimonial ?
Le consentement matrimonial est la volonté expresse d’un homme et d’une femme de se donner mutuellement et définitivement l’un à l’autre, dans le but de vivre une alliance d’amour fidèle et fécond. Étant donné que le consentement fait le Mariage, il est indispensable et irremplaçable. Pour rendre valide le Mariage, le consentement doit avoir comme objet le véritable Mariage ; et il doit être un acte humain, conscient et libre, hors de toute violence et de toute contrainte.
363. Qu’est-ce que la liberté ?
C’est le pouvoir donné par Dieu à l’homme d’agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou cela, de poser ainsi soi-même des actions délibérées. La liberté caractérise les actes proprement humains. Plus on fait le bien, et plus on devient libre. La liberté tend à sa perfection quand elle est ordonnée à Dieu, notre bien suprême et notre béatitude. La liberté implique aussi la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Le choix du mal est un abus de notre liberté, qui conduit à l’esclavage du péché.
368. Quand l’acte est-il moralement bon ?
L’acte est moralement bon quand il y a en même temps la bonté de l’objet, de la fin et des circonstances. L’objet du choix peut à lui seul vicier toute une action, même si l’intention est bonne. Il n’est pas permis de faire le mal pour qu’en résulte un bien. Une fin mauvaise peut corrompre l’acte, même si son objet en soi est bon. À l’inverse, une fin bonne ne rend pas bonne une conduite qui est mauvaise en raison de son objet, car la fin ne justifie pas les moyens. Les circonstances peuvent atténuer ou augmenter la responsabilité de l’auteur, mais elles ne peuvent modifier la qualité morale des actes eux-mêmes.
Elles ne rendent jamais bonne une action mauvaise en soi.
369. Y a-t-il des actes toujours illicites ?
Il y a des actes dont le choix est toujours illicite en raison de leur objet (par exemple le blasphème, l’homicide, l’adultère).
Leur choix comporte un désordre de la volonté, à savoir un mal moral qui ne peut être justifié par la considération des biens qui pourraient éventuellement en résulter.


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