1. Quel est le dessein de Dieu sur l’homme?
Infiniment parfait et bienheureux en Lui-même, Dieu, dans un dessein de pure bonté, a librement créé l’homme pour le rendre participant de sa vie bienheureuse. Lorsque les temps furent accomplis, Dieu le Père a envoyé son Fils comme Rédempteur et Sauveur des hommes tombés dans le péché, pour les appeler dans son Église et pour leur donner d’être ses fils adoptifs par l’action de l’Esprit Saint et les héritiers de son éternité bienheureuse.
57. Si Dieu est tout-puissant et providence, pourquoi alors le mal existe-t-il ?
Seul l’ensemble de la foi chrétienne peut donner réponse à cette question, à la fois douloureuse et mystérieuse. En aucune manière, Dieu n’est la cause du mal, ni directement, ni indirectement.
Il éclaire le mystère du mal par son Fils Jésus Christ, mort et ressuscité pour vaincre le grand mal moral qu’est le péché des hommes, racine des autres maux.
73. Comment comprendre la réalité du péché ?
Dans l’histoire de l’homme, le péché est présent. Une telle réalité ne s’éclaire pleinement qu’à la lumière de la Révélation divine, et surtout à la lumière du Christ Sauveur de tous, qui a fait surabonder la grâce là où le péché a abondé.
74. Qu’est-ce que la chute des anges ?
Par cette expression, on veut signifier que Satan et les autres démons, dont parlent la Sainte Écriture et la Tradition de l’Église, alors qu’ils étaient des anges créés bons par Dieu, se sont transformés en méchants, car, par leur choix libre et irrévocable, ils ont refusé Dieu et son Règne, donnant ainsi naissance à l’enfer. Ils tentent d’associer l’homme à leur rébellion contre Dieu ; mais Dieu affirme dans le Christ sa victoire assurée sur le Malin.
75. En quoi consiste le premier péché de l’homme ?
L’homme, tenté par le démon, a laissé s’éteindre en son cœur la confiance dans ses rapports avec son Créateur. En lui désobéissant, il a voulu devenir « comme Dieu », sans Dieu et non selon Dieu (Gn 3, 5). Ainsi, Adam et Ève ont perdu immédiatement, pour eux et pour toute leur descendance, la grâce de la sainteté et de la justice originelles.
76. Qu’est-ce que le péché originel ?
Le péché originel, avec lequel naissent tous les hommes, est l’état de privation de sainteté et de justice originelles dans lequel naissent tous les hommes. C’est un péché que nous avons « contracté » et non un péché que l’on « commet » ; c’est une condition de naissance et non un acte personnel. En raison de l’unité originelle de tout le genre humain, ce péché se transmet aux descendants d’Adam avec la nature humaine, « non par imitation, mais par propagation ». Cette transmission reste un mystère que nous ne pouvons saisir pleinement.
97. Comment Marie collabore-t-elle au dessein divin du salut ?
Par la grâce de Dieu, Marie est restée préservée de tout péché personnel durant toute son existence. Elle est « pleine de grâce » (Lc 1, 28), la «Toute Sainte ». Quand l’ange lui annonça qu’elle mettrait au monde « le Fils du Très-Haut » (Lc 1, 32), elle donna librement son consentement dans « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5). Marie s’est livrée totalement à la Personne et à l’œuvre de son Fils Jésus, acceptant de toute son âme la volonté divine du salut.
108. Pourquoi le Christ manifeste-t-il le Royaume par des signes et des miracles ?
Jésus accompagne sa parole de signes et de miracles pour attester que le Royaume est présent en lui, le Messie. Bien qu’il guérisse certaines personnes, il n’est pas venu pour éliminer ici-bas tous les maux, mais avant tout pour libérer les hommes de l’esclavage du péché. La lutte contre les démons annonce que sa croix l’emportera sur « le prince de ce monde « (Jn 12, 31).
116. Jésus a-t-il contredit la foi d’Israël au Dieu unique et sauveur ?
Jésus n’a jamais contredit la foi au Dieu unique, pas même quand il accomplissait l’œuvre divine par excellence qui achevait les promesses messianiques et qui le révélait égal à Dieu : le pardon des péchés. La demande de Jésus de croire en lui et de se convertir permet de saisir la tragique incompréhension du Sanhédrin, qui a jugé qu’il méritait la mort pour cause de blasphème.
117. Qui est responsable de la mort de Jésus ?
La passion et la mort de Jésus ne peuvent être imputées indistinctement ni à tous les Juifs alors vivants, ni aux Juifs venus ensuite dans le temps et dans l’espace. Tout pécheur individuel, c’est-à-dire tout homme, est réellement la cause et l’instrument des souffrances du Rédempteur. Sont plus gravement coupables ceux qui, surtout s’ils sont chrétiens, retombent souvent dans le péché et se complaisent dans les vices.
118. Pourquoi la mort du Christ fait-elle partie du dessein de Dieu ?
Pour réconcilier en lui tous les hommes, voués à la mort à cause du péché, Dieu a pris l’initiative pleine d’amour d’envoyer son Fils afin qu’il se soumette à la mort pour les pécheurs. Annoncée dans l’Ancien Testament, en particulier comme sacrifice du Serviteur souffrant, la mort du Christ est arrivée « selon les Écritures ».
121. Que s’est-il produit lors de l’agonie au jardin de Gethsémani ?
Malgré l’horreur que cause la mort dans l’humanité toute sainte de celui qui est l’« Auteur de la Vie » (Ac 3, 15), la volonté humaine du Fils de Dieu adhère à la volonté du Père : pour nous sauver, Jésus accepte de porter nos péchés dans son corps, « en devenant obéissant jusqu’à la mort » (Ph 2, 8).
122. Quels sont les effets du sacrifice du Christ sur la croix ?
Jésus a librement offert sa vie en sacrifice d’expiation, c’est-à-dire qu’il a réparé nos fautes par la pleine obéissance de son amour jusqu’à la mort. Cet « amour jusqu’au bout » (Jn 13, 1) du Fils de Dieu réconcilie toute l’humanité avec le Père. Le sacrifice pascal du Christ rachète donc tous les hommes d’une façon unique, parfaite et définitive, et leur ouvre la communion avec Dieu.
131. Quels sont le sens et la portée de la Résurrection pour le salut ?
La Résurrection est le point culminant de l’Incarnation. Elle confirme la divinité du Christ, ainsi que tout ce qu’il a fait et enseigné. Elle réalise toutes les promesses divines en notre faveur. De plus, le Ressuscité, vainqueur du péché et de la mort, est le principe de notre justification et de notre résurrection.
Dès à présent, elle nous procure la grâce de l’adoption filiale qui est une participation réelle à la vie du Fils unique, lequel, à la fin des temps, ressuscitera notre corps.
191. Comment participent-ils à sa fonction royale ?
Les laïcs participent à la fonction royale du Christ en ayant reçu de lui le pouvoir de vaincre le péché, en eux-mêmes et dans le monde, par le renoncement personnel et par la sainteté de leur vie. Ils exercent divers ministères au service de la communauté et ils imprègnent de valeur morale les activités temporelles de l’homme et les institutions de la société.
200. Comment les péchés sont-ils remis ?
Le premier et le principal sacrement pour le pardon des péchés est le Baptême. Pour les péchés commis après le Baptême, le Christ a institué le sacrement de la Réconciliation ou de la Pénitence, par lequel le baptisé est réconcilié avec Dieu et avec l’Église.
201. Pourquoi l’Église a-t-elle le pouvoir de pardonner les péchés ?
L’Église a la mission et le pouvoir de pardonner les péchés, parce que c’est le Christ lui-même qui les lui a conférés : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus » (Jn 20, 22-23).
206. Que signifie mourir dans le Christ Jésus ?
Cela signifie mourir dans la grâce de Dieu, sans péché mortel. Celui qui croit au Christ et qui suit son exemple peut ainsi transformer sa mort en acte d’obéissance et d’amour envers le Père. « Cette parole est sûre : si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons » (2 Tm 2, 11).
213. Comment concilier l’existence de l’enfer et l’infinie bonté de Dieu ?
S’il veut que « tous parviennent au repentir » (2 P 3, 9), Dieu a toutefois créé l’homme libre et responsable, et il respecte ses décisions. C’est donc l’homme lui-même qui, en pleine autonomie, s’exclut volontairement de la communion avec Dieu, si, jusqu’au moment de sa mort, il persiste dans le péché mortel, refusant l’amour miséricordieux de Dieu.
263. Quels sont les effets du Baptême ?
Le Baptême remet le péché originel, tous les péchés personnels et les peines dues au péché. Il fait participer à la vie divine trinitaire par la grâce sanctifiante, par la grâce de la justification qui incorpore au Christ et à son Église. Il donne part au sacerdoce du Christ et il constitue le fondement de la communion avec tous les chrétiens. Il dispense les vertus théologales et les dons de l’Esprit Saint. Le baptisé appartient pour toujours au Christ : il est marqué du sceau indélébile du Christ (caractère).
281. De quelle manière l’Église participe-t-elle au sacrifice eucharistique ?
Dans l’Eucharistie, le sacrifice du Christ devient aussi le sacrifice des membres de son Corps. La vie des fidèles, leur louange, leur action, leur prière, leur travail, sont unis à ceux du Christ. En tant que sacrifice, l’Eucharistie est aussi offerte pour tous les fidèles, pour les vivants et les défunts, en réparation des péchés de tous les hommes, et pour obtenir de Dieu des bienfaits spirituels et temporels. De plus, l’Église du ciel est présente dans l’offrande du Christ.
291. Qu’est-il exigé pour recevoir la Communion ?
Pour recevoir la Communion, il faut être pleinement incorporé à l’Église catholique et être en état de grâce, c’est-à-dire sans conscience d’avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d’avoir commis un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la Communion.
Il importe aussi d’avoir un esprit de recueillement et de prière, d’observer le jeûne prescrit par l’Église et d’avoir des attitudes corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le Christ.
292. Quels sont les fruits de la Communion ?
La Communion fait grandir notre union au Christ et avec son Église. Elle maintient et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême et à la Confirmation, et elle accroît l’amour envers le prochain.
En nous fortifiant dans la charité, elle efface les péchés véniels et nous préserve, pour l’avenir, des péchés mortels.
295. Pourquoi le Christ a-t-il institué les sacrements de la Pénitence et de l’Onction des malades ?
Le Christ, médecin de l’âme et du corps, les a institués parce que la vie nouvelle qu’il nous a donnée par les sacrements de l’initiation chrétienne peut être affaiblie et même perdue à cause du péché. C’est pourquoi le Christ a voulu que l’Église continue son œuvre de guérison et de salut, grâce aux deux sacrements de guérison.
297. Pourquoi y a-t-il un sacrement de la Réconciliation après le Baptême ?
Parce que la vie nouvelle de la grâce, reçue au Baptême, n’a pas supprimé la faiblesse de la nature humaine, ni l’inclination au péché (c’est-à-dire la concupiscence), le Christ a institué ce sacrement pour la conversion des baptisés qui se sont éloignés de lui par le péché.
298. Quand ce sacrement fut-il institué ?
Le Christ ressuscité a institué ce sacrement quand il est apparu à ses Apôtres, le soir de Pâques, et qu’il leur a dit : « Recevez l’Esprit Saint ; tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus » (Jn 20, 22-23).
300. Qu’est-ce que la pénitence intérieure ?
C’est l’élan du « cœur brisé » (Ps 50 [51], 19), poussé par la grâce divine à répondre à l’amour miséricordieux de Dieu. La pénitence implique douleur et aversion vis-à-vis des péchés commis, ferme propos de ne plus pécher à l’avenir et confiance dans le secours de Dieu. Elle se nourrit de l’espérance en la miséricorde divine.
303. Quels sont les actes du pénitent ?
Il faut : un sérieux examen de conscience ; la contrition (ou repentir), qui est parfaite quand elle est motivée par l’amour envers Dieu, et imparfaite quand elle est fondée sur d’autres motifs et qu’elle inclut le propos de ne plus pécher ; la confession, qui consiste dans l’aveu des péchés devant le prêtre ; la satisfaction, à savoir l’accomplissement de certains actes de pénitence que le confesseur impose au pénitent, afin de réparer le dommage causé par le péché.
304. Quels péchés faut-il confesser ?
On doit confesser tous les péchés graves qui n’ont pas encore été confessés et dont on se souvient après un sérieux examen de conscience. La confession des péchés graves est l’unique moyen ordinaire pour obtenir le pardon.
305. Quand faut-il confesser les péchés graves ?
Tout fidèle ayant atteint l’âge de raison est tenu à l’obligation de confesser ses péchés graves au moins une fois dans l’année et, de toute façon, avant de recevoir la Communion.
306. Pourquoi les péchés véniels sont-il aussi objet de la confession sacramentelle ?
Bien que la confession des péchés véniels ne soit pas nécessaire au sens strict, elle est vivement recommandée par l’Église, parce qu’elle contribue à former la conscience droite et à lutter contre les inclinations mauvaises, pour se laisser guérir par le Christ et progresser dans la vie de l’Esprit.
308. À qui est réservée l’absolution de certains péchés ?
L’absolution de certains péchés particulièrement graves (comme ceux qui sont punis d’excommunication) est réservée au Siège apostolique ou à l’Évêque du lieu ou aux prêtres autorisés par eux, bien que tout prêtre puisse absoudre de tout péché et de toute excommunication quiconque est en danger de mort.
309. Le confesseur est-il tenu au secret ?
Étant donné la délicatesse et la grandeur de ce ministère et le respect dû aux personnes, tout confesseur est tenu, sans exception aucune et sous peine de sanctions très sévères, de garder le sceau sacramentel, c’est-à-dire l’absolu secret au sujet des péchés dont il a connaissance par la confession.
313. Comment est vécue la maladie dans l’Ancien Testament ?
Dans l’Ancien Testament, l’homme a fait l’expérience, durant les périodes de maladie, de ses limites, percevant en même temps que la maladie est liée de façon mystérieuse au péché. Les prophètes ont entrevu qu’elle pouvait avoir aussi une valeur rédemptrice pour ses péchés personnels et pour ceux des autres. C’est ainsi que la maladie était vécue devant Dieu, auquel l’homme demandait sa guérison.
314. Quel sens a la compassion de Jésus pour les malades ?
La compassion de Jésus pour les malades et les nombreuses guérisons qu’il opérait sont un signe évident qu’avec lui est arrivé le Royaume de Dieu, et donc la victoire sur le péché, sur la souffrance et sur la mort. Par sa passion et sa mort, il donne un sens nouveau à la souffrance, qui, si elle est unie à la sienne, peut devenir un moyen de purification et de salut pour nous et pour les autres.
338. Pour quelles fins Dieu a-t-il institué le Mariage ?
L’union matrimoniale de l’homme et de la femme, fondée et structurée par les lois du Créateur, est ordonnée par nature à la communion et au bien des conjoints, à la génération et à l’éducation des enfants. Selon le plan originel de Dieu, l’union matrimoniale est indissoluble, comme Jésus Christ l’a affirmé : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10, 9).
347. Quels sont les péchés qui sont gravement contre le sacrement de mariage ?
Ce sont : l’adultère ; la polygamie parce qu’elle s’oppose à l’égale dignité de l’homme et de la femme, à l’unité et l’exclusivité de l’amour conjugal ; le refus de la fécondité, qui prive la vie conjugale du don des enfants ; et le divorce, qui va contre l’indissolubilité.
363. Qu’est-ce que la liberté ?
C’est le pouvoir donné par Dieu à l’homme d’agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou cela, de poser ainsi soi-même des actions délibérées. La liberté caractérise les actes proprement humains. Plus on fait le bien, et plus on devient libre. La liberté tend à sa perfection quand elle est ordonnée à Dieu, notre bien suprême et notre béatitude. La liberté implique aussi la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Le choix du mal est un abus de notre liberté, qui conduit à l’esclavage du péché.
366. Quelle place tient la liberté humaine dans l’ordre du salut ?
Notre liberté est fragile à cause du premier péché. Cette fragilité devient plus aiguë avec les péchés ultérieurs. Mais le Christ « nous a libérés, pour que nous soyons vraiment libres » (Ga 5, 1). Par sa grâce, l’Esprit Saint nous conduit à la liberté spirituelle, pour faire de nous ses libres collaborateurs, dans l’Église et dans le monde.
391. Qu’implique pour nous l’accueil de la miséricorde de Dieu ?
Elle implique la reconnaissance de nos fautes et le repentir de nos péchés. Dieu lui-même, par sa Parole et son Esprit, éclaire nos péchés, nous assure la vérité de notre conscience et l’espérance du pardon.
392. Qu’est-ce que le péché ?
Le péché est « une parole, un acte ou un désir contraires à la Loi éternelle » (saint Augustin). Il est une offense à Dieu, par désobéissance à son amour. Il blesse la nature de l’homme et porte atteinte à la solidarité humaine. Le Christ, dans sa Passion, éclaire pleinement la gravité du péché et il le vainc par sa miséricorde.
393. Y a-t-il plusieurs sortes de péchés ?
La variété des péchés est grande. On peut les distinguer selon leur objet, ou selon les vertus ou les commandements auxquels ils s’opposent. On peut les ranger aussi selon qu’ils concernent directement Dieu, le prochain ou nous-mêmes. En outre, on peut distinguer les péchés en pensée, en paroles, par action ou par omission.
394. Comment se distinguent les péchés en fonction de leur gravité ?
On distingue le péché mortel et le péché véniel.
395. Quand commet-on le péché mortel ?
On commet le péché mortel quand il y a à la fois matière grave, pleine conscience et propos délibéré. Le péché mortel détruit en nous la charité, nous prive de la grâce sanctifiante et conduit à la mort éternelle de l’enfer s’il n’y a pas de repentir.
Il est pardonné ordinairement par les sacrements du Baptême, de la Pénitence ou Réconciliation.
396. Quand commet-on le péché véniel ?
Le péché véniel, qui est radicalement différent du péché mortel, est commis quand sa matière est légère, ou même si elle est grave mais sans qu’il y ait pleine conscience ou total consentement. Il ne rompt pas l’alliance avec Dieu, mais il affaiblit la charité. Il traduit un attrait désordonné pour les biens créés. Il empêche les progrès de l’âme dans l’exercice des vertus et dans la pratique du bien moral. Il mérite des peines temporelles purificatoires.
397. Comment le péché prolifère-t-il en nous ?
Le péché crée un entraînement au péché, et, par sa répétition, il engendre le vice.
492. Quels sont les principaux péchés contre la chasteté ?
Sont des péchés gravement contraires à la chasteté, chacun selon la nature de son objet : l’adultère, la masturbation, la fornication, la pornographie, la prostitution, le viol, les actes homosexuels. Ces péchés sont l’expression du vice de la luxure. Commis sur des mineurs, de tels actes sont un attentat encore plus grave contre leur intégrité physique et morale.


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