359. Comment l’homme parvient-il à la béatitude ?
L’homme parvient à la béatitude en raison de la grâce du Christ, qui le rend participant de sa vie divine. Dans l’Évangile, le Christ montre aux siens la route qui conduit au bonheur sans fin : les Béatitudes. La grâce du Christ agit aussi en tout homme qui, suivant sa conscience droite, recherche et aime le vrai et le bien, et évite le mal.
372. Qu’est-ce que la conscience morale ?
Présente au plus intime de la personne, la conscience morale est un jugement de la raison qui, au moment opportun, enjoint à l’homme d’accomplir le bien et d’éviter le mal. Grâce à elle, la personne humaine perçoit la qualité morale d’un acte à accomplir ou déjà accompli, permettant d’en assumer la responsabilité.
Quand il écoute sa conscience morale, l’homme prudent peut entendre la voix de Dieu qui lui parle.
373. Qu’implique la dignité de la personne en ce qui concerne la conscience morale ?
La dignité de la personne humaine implique la rectitude de la conscience morale, c’est-à-dire qu’elle soit en accord avec ce qui est juste et bon au regard de la raison et de la Loi divine.
Au titre de cette dignité personnelle, l’homme ne doit pas être contraint d’agir contre sa conscience, et on ne doit même pas l’empêcher, dans les limites du bien commun, d’agir en conformité avec sa conscience, surtout en matière religieuse.
374. Comment se forme la conscience morale pour qu’elle soit droite et véridique ?
La conscience morale droite et véridique se forme par l’éducation, l’intégration de la Parole de Dieu et de l’enseignement de l’Église. Elle est soutenue par les dons du Saint-Esprit 118 et aidée par les conseils de personnes sages. En outre, la prière et l’examen de conscience contribuent beaucoup à la formation morale.
375. Quelles normes la conscience doit-elle toujours suivre ?
Les trois règles principales sont : 1) Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien ; 2) La Règle d’or : «Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, vous aussi » (Mt 7, 12) ; 3) La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience, même si cela ne signifie pas accepter comme un bien ce qui est objectivement un mal.
376. La conscience morale peut-elle porter des jugements erronés ?
La personne doit toujours obéir au jugement certain de sa conscience ; mais elle peut émettre aussi des jugements erronés, pour des raisons qui ne sont pas toujours exemptes de culpabilité personnelle. On ne peut cependant imputer à la personne le mal accompli par ignorance involontaire, même s’il reste objectivement un mal. C’est pourquoi il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour corriger la conscience morale de ses erreurs.
377. Qu’est-ce que la vertu ?
La vertu est une disposition habituelle et ferme à faire le bien. « Le but d’une vie vertueuse consiste à devenir semblable à Dieu » (saint Grégoire de Nysse). Il existe des vertus humaines et des vertus théologales.


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