246. Quels sont les endroits privilégiés à l’intérieur des édifices sacrés ?
Ce sont : l’autel, le tabernacle, le lieu où sont conservés le saint-chrême et les autres huiles saintes, le siège de l’Évêque (cathèdre) ou du curé, l’ambon, la cuve baptismale, le confessionnal.
296. Comment est appelé ce sacrement ?
Il est appelé sacrement de Pénitence, de Réconciliation, du Pardon, de la Confession, de la Conversion.
303. Quels sont les actes du pénitent ?
Il faut : un sérieux examen de conscience ; la contrition (ou repentir), qui est parfaite quand elle est motivée par l’amour envers Dieu, et imparfaite quand elle est fondée sur d’autres motifs et qu’elle inclut le propos de ne plus pécher ; la confession, qui consiste dans l’aveu des péchés devant le prêtre ; la satisfaction, à savoir l’accomplissement de certains actes de pénitence que le confesseur impose au pénitent, afin de réparer le dommage causé par le péché.
304. Quels péchés faut-il confesser ?
On doit confesser tous les péchés graves qui n’ont pas encore été confessés et dont on se souvient après un sérieux examen de conscience. La confession des péchés graves est l’unique moyen ordinaire pour obtenir le pardon.
305. Quand faut-il confesser les péchés graves ?
Tout fidèle ayant atteint l’âge de raison est tenu à l’obligation de confesser ses péchés graves au moins une fois dans l’année et, de toute façon, avant de recevoir la Communion.
306. Pourquoi les péchés véniels sont-il aussi objet de la confession sacramentelle ?
Bien que la confession des péchés véniels ne soit pas nécessaire au sens strict, elle est vivement recommandée par l’Église, parce qu’elle contribue à former la conscience droite et à lutter contre les inclinations mauvaises, pour se laisser guérir par le Christ et progresser dans la vie de l’Esprit.
311. En certaines circonstances, peut-on célébrer ce sacrement par une confession générale et l’absolution collective ?
Dans les cas de grave nécessité (comme le danger imminent de mort), on peut recourir à la célébration communautaire de la Réconciliation avec confession générale et absolution collective, dans le respect des normes de l’Église et avec le propos de confesser individuellement les péchés graves, en temps voulu.
316. Qui peut recevoir le sacrement de l’Onction des malades ?
Tout fidèle peut le recevoir lorsqu’il commence à se trouver en danger de mort en raison de la maladie ou de son âge. Le même fidèle peut le recevoir de nouveau plusieurs fois, si l’on constate une aggravation de la maladie ou dans le cas d’une autre maladie grave. La célébration du sacrement doit être précédée, si possible, de la confession individuelle du malade.
432. Quels sont les préceptes de l’Église ?
Ce sont les suivants : 1) participer à la Messe le dimanche et les autres fêtes de précepte, et se libérer des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de ces jours-là ; 2) confesser ses fautes en recevant le sacrement de la Réconciliation au moins une fois par an ; 3) recevoir le sacrement de l’Eucharistie au moins à Pâques ; 4) s’abstenir de manger de la viande et jeûner aux jours fixés pas l’Église ; 5) subvenir aux besoins matériels de l’Église, chacun selon ses possibilités.


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